Un billet ALGER, 6 avril 2008 (bms)- Il existe, à El Harrach, sur la route qui mène vers Boumaati, un marché aux oiseaux. Si vous passez par là un vendredi matin des jeunes gens murés dans un silence coupable vous proposeront des canaris , des mulets, voire des perroquets chahuteurs.
La question que s’est posé le promeneur mal avisé que j’ai été ce jour là a été de savoir si le jour viendra où tous ces oiseaux pourront regagner la futaie.
Le promeneur fourvoyé s’est demandé ensuite quand est-ce qu’il viendra ce jour où tous ces adolescents , chardonnerets en puissance , pourront ébrouer leurs ailes et , les yeux fixés sur le lever du soleil, se libéreront de leur chant extatique tenu longtemps prisonnier.
Kaci ABDMEZIEM
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