Algérie-politique: Le politologue Rachid Tlemçani appelle à une relance de la transition démocratique »sur une nouvelle base (et) sans tricherie » – 30 nov 2009 –
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Presse algérienne: El-Watan.- DDK.- Le-Soir. - L’Expression. - Le Jour. – El-Khabar. TSA – APS – Liberté | ||||||||||||||||
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Algérie-politique Le politologue Rachid Tlemçani appelle à une relance de la transition démocratique »sur une nouvelle base (et) sans tricherie » |
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![]() L’enseignant-chercheur à l’Institut d’études politiques d’Alger, qui s’exprimait dans une interview accordée au journal El Watan dominée par le phénomène de la liesse populaire ayant accompagné l’avant et l’après qualification de l’équipe nationale algérienne de football au Mondial 2010, a indiqué que »pour être écoutée, la jeunesse a crié cette fois-ci haut et fort (et qu’on) ne peut rester sourd à son désir de vivre en harmonie avec son temps. » Pour M. Tlemçani, »ce qui est vraiment extraordinaire, c’est lorsque des millions de personnes à travers le territoire national ont spontanément accaparé, en quelques secondes, l’espace public’. »Les Algériens n’ont demandé à personne l’autorisation pour faire la fête. », a -t-il indiqué. »Ce qui s’est donc passé ces derniers jours est plus fort que le nationalisme révolutionnaire du siècle passé. Le FLN, à son apogée, n’avait pas atteint une telle mobilisation », a fait remarquer l’enseignant-chercheur. »La chose la plus extraordinaire, c’est qu’il n’y avait pratiquement pas de violence et de casse durant ces jours. La jeunesse algérienne a montré, une fois de plus, aux bureaucrates qu’elle a l’âge de raison et qu’elle n’a pas besoin, pour s’exprimer, de tuteur politique. », a ajouté M.Tlemçani, qui estime que la crise diplomatique entre Alger et Le Caire »est passagère, éphémère (et que) tout va rentrer rapidement dans l’ordre (parce que) »les intérêts financiers entre le groupe égyptien et des éléments du pouvoir sont énormes. » M.Tlemçani a critiqué les médias publics et notamment la télévsion (ENTV, NDLR) pour avoir »montré une fois encore qu’ils sont déconnectés de la réalité ». »Les Algériens n’ont pas vu, par exemple, le «caillassage» du bus des joueurs via la chaîne nationale, mais sur les télévisions étrangères, notamment les chaînes françaises. La pauvreté des médias publics est hallucinante, ils n’ont manifesté aucune spontanéité pour s’accrocher à l’événement. Pendant que les chaînes égyptiennes tentaient de faire croire à l’opinion locale et internationale que les Algériens avaient fomenté ce scénario, la télévision algérienne s’était concentrée sur les activités gouvernementales et animait des tables rondes avec des experts maison. » L’interview a été réalisée par Mokrane Ait Ouarabi et publiée dans l’édition du 26 novembre 2009.
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