AAKA_Kabylie News de BMS - Algérie Amazigh Kabylie Actualité (de Presse)

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Algérie-Kabylie-MAK
Ferhat Mehenni parle de trois légitimités pour soutenir son projet de gouvernement provisoire kabyle (et d’autonomie) |
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Tizi-ouzou, 10 mai 2010 (bms)- Ferhat Mehenni, du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK, non reconnu), avance trois légitimilités pour soutenir son projet de de gouvernement provisoire kabyle (et d’autonomie de la Kabylie) dont l’annonce sera retardée encore une fois au delà du 20 mai, contrairement à ce qui a été prévu auparavant.
M. Mehenni, qui intervenait à l’Université du Printemps du Mouvement Populaire à Skhirat (Maroc) dont le texte a été publié sur le site du Mak, parle de »légitimité politique », »incarnée par le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) qui est sur le terrain depuis 2001 (et) le soutien populaire qu’il rencontre lors de ses manifestations de rue en Kabylie », de »légitimité naturelle, ou la légitimité de fait » en considérant que »Le peuple kabyle, comme tous les peuples du monde, a le droit de se doter d’un gouvernement », et »La légitimité historique », qui »découle de la longue lutte de la Kabylie pour ses droits naturels », en rappelant le soulèvement du FFS en 1963, le Printemps berbère de 1980, le combat pour les droits humains et la démocratie (1980-1988), le boycott scolaire de 1994-95, la révolte ayant suivi l’assassinat du Rebelle Matoub Lounes, le Printemps Noir de 2001 avec ses 127 morts et le Mouvement des Ârchs.
M. Mehenni, qui reconnaît le manque de la »légitimité des urnes », rappelle la lettre qu’il a adressée le 5 juin 2008 aux plus hautes instances du pays pour demander à titre officiel une autonomie régionale en proposant un référendum à ceux qui ont »des doutes sur l’aspiration de la Kabylie à prendre en main son destin ».
M. Mehenni a multiplié dans son intervention les termes aigres-doux à l’endroit des autorités algériennes et de ceux qui s’opposent à son projet mais assure que son mouvement est attaché à l’Algérie. »Tant que la répression et la violence armée du régime ne s’exerceront pas contre nous, nous limiterons volontairement nos ambitions à une autonomie régionale », précise le dirigeant du Mak qui vit dans une sorte de quasi exil en France. |
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