Kabylie-société: Ah les bœufs, le lion et … nous autres (Salutations fraternelles à Mabrouk Larabi) – 17 mars 2011 -
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Kabylie-société: Ah les bœufs, le lion et … nous autres (Salutations fraternelles à Mabrouk Larabi) - 17 mars 2011 - L’autre jour j’étais à Bouzeguene avec mon ami d’enfance, mon frère, Larabi Mabrouk. Je ne suis pas revenu bredouille comme toujours, car il a de ces histoires à vous caricaturer mieux la vie que ne le fait Dilem. D’autant plus que tout cela se passe autour d’un thé maison dans un café d’Ath Yedjar. Et Il m’a raconté une histoire de boeufs à méditer dont voici le récit:
»Observe bien, Amis Khalt… (le fils de ma tante), comment les bœufs lorsqu’ils se reposent en groupe s’installent de façon que chacun surveille une direction. Et dès qu’un prédateur s’approche, celui qui le verra se lève et fait »Meuuuuh! » pour que tous se dressent et envisager de se défendre ».
»Un jour un lion est apparu sur une colline et voit quatre bœufs bien installés dans une clairière en train de ruminer. Il s’est dit qu’il a là le dîner et le déjeuner du lendemain. Il s’approcha des bœufs et l’un d’eux se leva pour alerter les autres. Ils se mirent debout. Il croyait les impressionner en se jetant au milieu. Mal lui en prit. il reçut des cornes par-ci par-là. Il renouvela quelques temps après l’attaque mais sans succès. Il se mit alors à les observer avant d’avoir une idée qu’il s’empressa d’executer ».
»Il s’approcha des bœufs et avant de parvenir à eux, il les salua et les rassura sur ses intentions. Il leur dit que le quatro qu’ils forment ajoute de la beauté à la belle nature d’alentour. Ils furent conquis par ces belles paroles. Sauf que, leur dit-il, la couleur noire (de l’un des bœufs) ne va pas bien à l’endroit. Les autres bœufs décidèrent alors de s’en séparer. Et au lion de le dévorer lorsque le boeuf noir fut seul. Le lendemain il revient tester le même procédé en disant que ce bœuf tacheté est incompatible à l’endroit. Et ça marche! Puis ce fut le tour du bœuf de couleur marron jusqu’à ce que le bœuf blanc resta seul. Et lorsque le lion venait le dévorer il ne put s’empêcher de dire: »Je savais, que mon tour viendra… depuis le jour où on s’est séparé de notre premier frère ». Malheureusement pour lui, le lion ne connaît pas cette littérature.(BMS)).
Belkacemi Mohand Saïd
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