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Yamina Ghebalou, Abderahmane Yefsah et Yazid Kefis, lauréats du 1er prix Tahar Djaout
Tizi-ouzou, 04 juin 2011 – Yamina Ghebalou, Abderahmane Yefsah et Yazid Kefis, ont remporté samedi le 1er prix Tahar Djaout, décerné par l’association culturelle Tussna (connaissance) avec l’aide de trois sponsors de la presse nationale, les journaux El Watan, Liberté et Le soir d’Algérie ainsi que l’opérateur en téléphonie mobile, Algérie Télecom. Les lauréats, qui ont été désignés l’avant-veille par un jury, pour la catégorie romans, remportent, dans l’ordre, des chèques de 150.000, 100.000 et 50.000 dinars. Le jury n’a pas décerné de prix dans la catégorie nouvelles, estimant les textes présentés encourageants mais ne méritant pas d’être primés pour diverses insuffisances.
La grande salle de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou a connu un après-midi fort animé en commémoration de l’anniversaire de la disparition de Tahar Djaout, journaliste écrivain algérien, qui a succombé à ses blessures le 2 juin à la suite d’un attentat terroriste qui l’a visé le 26 mai 1993 à Baïnem (Alger). Un groupe d’étudiants du département de langue de l’université de Tizi-ouzou s’est distingué avec éloquence à cette occasion en donnant lecture à des textes littéraires, de poésie et de journalisme de Tahar Djaout. Ils ont captivé l’intérêt évident de la salle par la déclamation des textes avec traduction vers le tamazight, l’arabe populaire et même l’anglais. Il y eut même un zeste de théatre dans cette sortie estudiantine, au grand bonheur de leur professeur, Mme Malika Boukhlou, qui s’est transformée en une animatrice de la cérémonie alors que celle-ci tirait à sa fin. Omar Belhouchet, le directeur du journal El Watan, a apporté pour sa part une part de témoignage et une lecture de ce que fut le combat de Tahar Djaout, qui était un de ses collègue au journal gouvernemental El Moudjahid. Pour Belhouchet, Tahar Djaout défendait »des valeurs universelles, des valeurs démocratiques des valeurs de liberté ». »Il est mort pour ces valeurs. Et aujourd’hui nous avons le devoir et la responsabilité de continuer à militer, là où nous sommes, pour que ces valeurs avancent », a ajouté Belhouchet »..(BMS)
Belkacemi Mohand Said
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