Edition-entretien
Sortie en juillet en Algérie de »Eclats de vie », le premier ouvrage de Malika Arabi
Tizi-ouzou, 22 juin 2011 - Le premier ouvrage de Malika Arabi, une autobiographie d’une femme Kabyle devenue enseignante d’anglais, intitulée »Eclats de vie », déjà publié et bien accueilli en France, devrait sortir en juillet en Algérie grâce aux éditions Tiwizi Production, a-t-on appris de son auteure et de son éditeur.
Dans un entretien – vidéo, accordé à Kabylie News, Mme Malika Arabi nous offre un court résumé de cet ouvrage de 230 pages, à travers lesquelles elle raconte son enfance avec un père vivant en l’exil, fuyant l’occupant, un frère qui a rejoint le maquis avant de mourir et ensuite son adolescence et son départ en ville à Alger (Caroubier) pour ses études où les choses n’étaient pas faciles surtout pour une femme, de surcroit Kabyle, »Yellis netmurt ». Elle dit avoir raconté, dans son ouvrage, la vie de la femme kabyle, mais aussi les conditions faites aux femmes en général, y compris la mariée »Tislith », le couple, la femme battue etc… Comme elle s’est appesantie sur l’enseignement en général dont elle a fait le métier comme professeur d’anglais et sur le système éducatif.
Elle dit avoir été agréablement surprise du bel accueil qui a été réservé à son ouvrage en France. C’est l’opinion favorable de ceux à qui elle a remis des copies qui l’a encouragée, dit-elle, à publier son ouvrage. Ils sont nombreux ceux qui l’ont lu qui ont lui affirmé avoir pleuré tant ils se sont retrouvés dans ce que qu’elle a raconté, a-t-elle expliqué. »C’est une sorte d’autobiographie générale… », a-t-elle conclu.(BMS)
Belkacemi Mohand Said
Vidéo – entretien

BIOGRAPHIE: Malika Arabi est née en Kabylie maritime, à Tarsift l’un des trois villages de Tala-Mayache, siège du PC de la 3ème compagnie du 15° bataillon des chasseurs alpins installé à Tigzirt sur-mer, à une quarantaine de kilomètres au nord de Tizi-Ouzou.
Ce groupe de villages jouxte le massif forestier de Mizrana dont la renommée est due à l’âpreté des combats qui s’y sont déroulés durant la guerre de libération et le nombre très élevé de martyrs consentis. Elle n’était qu’une enfant durant la guerre d’Algérie, mais la perte au maquis de son frère encore adolescent l’a marquée à jamais.
Après des études primaires à l’école de Tala-Mayache dont elle garde des souvenirs émouvants, elle rejoint le lycée technique du caroubier à Alger. Elle y passa toute son adolescence avant d’entrer à l’ITE de Ben Aknoun pour être professeur des collèges. Dans cet ouvrage autobiographique, elle nous raconte ses douleurs, ses peines ses frustrations ses révoltes mais aussi ses amours, ses joies et ses espoirs.
L’éditeur
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