Kabylie – France – Autonomie – Arezki Bakir décide de cesser définitivement ses activités politiques- 20 octobre 2012 – Le jeune militant de la sphère autonomiste kabyle vivant en France, Arezki Bakir, a annoncé qu’il cessait définitivement ses activités politiques »au lendemain de la commémoration des morts algériens du 17 octobre 1961, qui a eu lieu mercredi ».
« Mon parcours a été marqué par des hauts et des bas. Des erreurs (les assises sur l’islamisation, ou je pense m’être fait manipulé), des rencontres formidables et une aventure humaine qui m’a également permis de mieux me connaître moi-même ainsi que les kabyles », écrit-il dans un courriel reçu à kabylienews@yahoo.fr.
« Les kabyles sont profondément attachés à l’Algérie, cela, j’ai pu m’en rendre compte. Je demeure toutefois persuadé qu’une fédération algérienne, avec des régions autonomes, permettrait et à la Kabylie, et à l’Algérie, de trouver enfin cet équilibre national », ajoute l’ancien président de l’association des kabyles de France (ASKAF) dont le départ a été signalé entre les lignes par une brève diffusée sur kabyle.com consacrée la la commémoration sur la Place Saint-Michel à Paris de la mémoire des morts du 17 octobre 1961.
M. Bakir était très actif notamment sur internet où il s’exprimait sur nombre de questions. Il a été chargé à un moment par Ferhat Mehenni d’un Haut Conseil de la Diaspora Kabyle, mais qu’il a quitté le 27 avril 2012. Ferhat Mehenni a entre temps engagé son ancien co-associé à l’ASKAF, Nafaa Kireche, qu’il a nommé ministre des relations du GPK avec la France.
Ferhat Mehenni aura perdu certainement en Arezki Bakir un des principaux soutiens en France pour être connu comme quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux pour dire ce qu’il pense et visiblement dans une sorte de naïveté politique.(BMS)(BMS)
Belkacemi Mohand Said
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