Kabylie – presse – Logements
Le journaliste Aomar MOHELLEBI défie le président de l’association des journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou et accuse
Tizi-ouzou, 28 mai 2013 - Aomar Mohellebi, un des plus anciens journalistes travaillant à Tizi-ouzou et qui a eu à le faire pour les journaux Libertél, la Dépêche de Kabylie et l’Expression, produisant pour ce dernier chaque semaine pendant plusieurs années une page culturelle entière à lui seule, avant de rejoindre Le Courrier d’Algérie, est en colère et ne mâche pas ses mots face aux dirigeants de l’association des journalistes de la Wilaya de Tizi-ouzou à qui il reproche le fait qu’ils le ciblent indirectement dans une mise au point qu’ils ont adressée à Tamurt info et comme pour le donner en exemple.
M. Mohellebi se dit visé par le passage de la mise au point de l’association qui dit »qu’après enquête, il s’est avéré que le soit disant mécontent est un postulant inscrit sur la liste comme journaliste permanent et qui n’est en fait qu’un collaborateur qui ne peut justifier d’une attestation de travail comme exigé par l’administration ».
Aomar Mohelebbi, dans une mise au point adressée à Tamurt info et dont une copie à été remise par courriel à kabylienews@yahoo.fr, dit rappeller au président de l’association que quand il faisait « la Une du journal » qui l’emploie, il (le président de l’association) était »en train de refaire son bac » comme pour dire son dégoût d’être considéré »non permanent » lui le vieux routier qui travaille pour la presse depuis 25 ans. Aomar Mohelebbi accuse alors à son tour les auteurs de la liste remise au Wali de « faux et usage de faux dans la procédure des logements pour les journalistes » et »une absence totale de toute transparence dans la gestion de ce dossier très crucial compte tenu de sa sensibilité ».
»D’ailleurs, sur la liste des cinquante quatre « journalistes permanents », et c’est un secret de polichinelle, il y a au moins trois qui ne sont pas des permanents puisque deux d’entre eux sont des attachés de presse exerçant dans des administrations depuis des années », précise Mohellebi qui révèle qu’il « y a aussi un retraité de l’éducation, âgé de 68 ans, inscrit sur la liste des journalistes permanents ». »Ceci sans compter les autres cas dont nous ne pouvons nous prononcer pour l’instant car peut-être moins flagrants », ajoute-t-il en disant qu’il informe l’opinion publique que toutes ses »tentatives de convaincre le président de l’association de rendre publique la liste des quatre vingt dix sept personnes inscrites, sont restées vaines ». Aomar Mohellebi met au défi à nouveau le président de l’association de rendre publique »la liste des 97 personnes inscrites et remise au wali de Tizi Ouzou ».
La corporation journalistique est divisée à Tizi-ouzou depuis que ses hommes sont catalogués par certains y compris par des gens de la presse, en »permanents », »collaborateurs » et »pigistes » pour des questions à caractère social.
Le monde de la presse sait mieux que quiconque que le statut de permanent est un luxe de nos jours dans le monde du travail y compris dans le leur. Toutefois, il se trouve des pigistes qui jouent sur du velours parce qu’il en font un double emploi, voire un faire valoir qu’ils cumulent avec des postes qu’ils occupent ailleurs. Le Casse-tête continue …(BMS)
Belkacemi Mohand Said - 0772.13.88.88 - kabylienews@yahoo.fr
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